NOUVEAU......le code de la rue

Après le code de la route, le code de la rue A l'instar de la Belgique, la circulation dans les grandes villes françaises sera bientôt réglementée par un code de la rue. Et en cas d'infraction, attention aux sanctions !(18/04/2006)

rééquilibrer la place des uns et des autres. Par exemple, à Paris, le boulevard Saint-Marcel pose un réel problème au niveau de la circulation et des accidents. Pour y réduire la place de la voiture et privilégier les circulations douces , il faut respecter le code de la route, code inadapté à la rue des villes."

Les automobilistes visés
Selon Denis Baupin, "les piétons, les cyclistes, les personnes handicapées et les usagers des transports collectifs seront les premiers bénéficiaires de ce code. Cela ne veut pas dire qu'il faut brimer les automobilistes mais que le mode de déplacement de référence en ville ne sera plus la voiture."

Parmi les mesures que l'adjoint souhaiterait appliquer, l'autorisation pour les cyclistes de prendre les sens interdits sauf sur les axes dangereux, pour éviter d'allonger les parcours. "Il est évident que la rue de Rivoli ou le boulevard Sébastopol, par exemple, ne pourront pas être pris à contresens, mais il est possible de le faire dans une majorité de rues."

Autres idées inspirées de nos voisins belges : les trottoirs dits "traversant", où le piéton est prioritaire sur la voiture, la réduction du temps d'attente aux feux pour les piétons...

aurélie sarrot

Depuis le 1 er janvier 2004, la Belgique applique un code de la rue. Objectif : "Assurer un équilibre entre les différentes catégories d'usagers et offrir une plus grande sécurité aux usagers doux." Dominique Perben, ministre des Transports, lance des travaux de réflexion sur ce code de la rue. Denis Baupin, adjoint (Vert) au maire de Paris chargé des transports, de la circulation et de la voirie, et membre du groupe de travail, explique l'utilité d'un tel document : "Ce code est une adaptation du code de la route à la ville, où les priorités ne sont pas les mêmes que sur une route nationale ou sur une autoroute. Dans une agglomération comme Paris, il est indispensable que les usagers les plus fragiles soient mieux protégés."